17 novembre 2017, Université Paris Nanterre.
Vers 1900, chaque grande métropole occidentale proposait aux visiteurs une représentation particulière de l’universalité de l’humanité, par l’addition de ses collections d’art, d’archéologie, d’arts appliqués, de sciences et d’ethnographie. Diverses circonstances avaient contribué à l’expansion des collections muséales (par exemple, les colonialismes, le marché des œuvres d’art, et les dons de divers mécènes), donc, dans de nombreux cas, le rassemblement des objets avait précédé la réflexion épistémologique sur la raison d’être de ces nouveaux objets dans chaque institution. En plus, il y avait aussi des éléments communs qui influençait le développement des musées occidentaux: intellectuels, une même conception de l’universalité encyclopédique héritée des Lumières mais transformée ensuite par le développement des savoirs et des sciences; économiques, l’époque industrielle et des nouveaux intérêts commerciaux; politiques, l’émergence des États-nations et des Empires; sociaux, la croissance de la bourgeoisie et des nouveaux espaces de récréation. Ceci, en même temps de l’enrichissement des collections, entrainait des réflexions dans les musées sur les taxonomies et les manières de présenter les objets.
Cependant, les historiens qui tentaient d’écrire des histoires universelles avaient la même question méthodologique. Toutefois, l’impact réciproque des réflexions historiographiques et muséologiques n’a pas été véritablement étudié.
L’atelier réunira historiens et chercheurs sur les musées et il sollicitera la comparaison transdisciplinaire et transnationale. Nous sollicitons des contributions sur les sujets suivants:
- Définitions d’universalité dans les musées – particulièrement ceux qui se préoccupent aussi des pensées contemporaines dans l’historiographie, la philosophie d’histoire, et l’histoire des savoirs et des sciences.
- Études sur les musées universels européens et nord-américains – particulièrement dans les villes suivantes: Londres, Paris, St. Pétersbourg, Berlin, Rome, Philadelphia, New York, Washington DC.
- Expositions universelles – particulièrement celles qui approfondissent leur relation avec musées et l’histoire des collections.
Information:
- Propositions pour communications: 300 mots maximum (20 minutes communications)
Date limite d’envoi des propositions à universalhistoriesmuseums@gmail.com a expiré (1 octobre 2017).
Les participants ont reçu la notification d’acceptation avant le 10 octobre.
Notez: nous désirons publier une sélection des communications présentées aux ateliers du projet « Histoires universelles et musées universels » dans un numéro spécial d’une revue internationale.
Cet atelier est le dernier du projet « Histoires universelles et musées universels » soutenu par l’AHRC/Care for the Future et le LABEX « Les passés dans le présent » (Université Paris Nanterre).